Infos au Vésinet

mardi 20 mai 2008

Les armoiries du Vésinet

Les armoiries du Vésinet se présentent sous la forme d'un blason entouré d'une couronne de feuilles de chêne et, posée au dessus du blason, une couronne en argent. Dans la partie supérieure du blason, sur fond d'azur (bleu), une marguerite est entourée de deux feuilles de chêne en or. Dans la partie inférieure, sur fond de gueules (rouge), un cor est dessiné, suspendu par le milieu du blason.

Signification des éléments des armoiries :

* La couronne en argent rappelle l'ancienne appartenance du territoire du Vésinet aux rois de France tels que Henri IV, Louis XIII, Louis XIV...
* La couronne de feuilles de chêne rappelle que le Vésinet était une forêt avant de devenir une ville, c'est pour cela qu'il y a tant d'arbres au Vésinet…
* La marguerite est un hommage à sainte Marguerite, patronne du Vésinet, et prénom de la première fille d'Alphonse Pallu.
* Le cor est associé aux parties de chasse que faisaient les rois dans la forêt du Vésinet.

Les armoiries ont été dessinées par Eugène Bénard, et définitivement officialisées en 1898. Il n'y a plus de devise associée aux armoiries.

Histoire

Le nom du Vésinet dérive du latin visiniolium, lieu voisin.

Le territoire actuel du Vésinet était autrefois recouvert par une forêt, une partie de l'ancienne forêt d'Yveline, qui fut acquise par le roi François Ier au XVIe siècle, et resta longtemps un domaine de chasse de la couronne. Sous la Révolution, ce territoire fut partagé entre les nouvelles communes de Croissy, Chatou, Montesson et Le Pecq.

En 1837, la nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. En 1848, le tracé de la ligne est modifié pour permettre son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye. La gare du Vésinet est ouverte en 1862.

Le 29 septembre 1859, l'asile impérial du Vésinet, destiné à recevoir des ouvrières convalescentes, est inauguré.

Le 24 mai 1856 fut fondée la société Pallu et Cie, dont l'objectif était d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de créer une ville nouvelle. Le gérant en était Alphonse Pallu qui avait pour associé Charles Auguste de Morny, demi-frère de Napoléon III (Auguste de Morny est aussi a l'origine de l'urbanisation de Deauville et de Biarritz). À cet fin, elle procéda à un échange de terrains avec Napoléon III, troquant 321 ha de terrains situés entre les forêts de Saint-Germain et de Marly, ce qui permettait à l'empereur de réunir ses terrains de chasse en un seul tenant contre 436 ha au Vésinet (et 49 ha dans le forêt de Saint-Germain).

La création du plan de la ville est confié au comte Paul de Choulot suivant un plan de cité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville mais des voies courbes en second réseau de circulation, ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Les travaux de défrichement, de terrassement, de création des réseaux de lacs et rivières, d'installation du réseau d'eau potable ainsi que les ouvrages d'art, sont réalisés par Pierre-Joseph Olive, architecte attitré de la société Pallu. Choulot et Olive cosignent la vue cavalière du Vésinet (mairie du Vésinet) datée de 1858. Le centre-ville comporte comme le veut la tradition une église, l'église Sainte-Marguerite, qui est un des premiers bâtiments publics réalisé en béton en France.


La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premiers lotissements de France et le 10 octobre 1858 commence la vente par adjudication des premiers lots.

En 1858, un cahier des charges est établi. Modifié en 1863, il fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles, seuls sont autorisés à s'installer les jardiniers et fleuristes. C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France.

Le 31 mai 1875, le Vésinet est érigé en commune autonome. Son premier maire est élu, c'est Alphonse Pallu.

Géographie

La commune du Vésinet se trouve au milieu d'un méandre de la Seine, sans accès au fleuve, à 19 kilomètres à l'ouest de Paris et à quatre kilomètres à l'est de Saint-Germain-en-Laye. Les communes limitrophes sont Chatou à l'est, Croissy-sur-Seine au sud, Le Pecq à l'ouest et Montesson au nord.

Le territoire est constitué par une plaine alluviale s'étageant entre 45 et 30 mètres d'altitude, en légère pente du nord-est vers le sud-ouest.

C'est une commune entièrement urbanisée, formée très majoritairement d'habitations individuelles. Les espaces verts représentent 20 % du territoire. Dans ces espaces verts, distribués dans la commune, ont été aménagés des plans d'eau : le lac supérieur, le lac inférieur, le lac des Ibis, avec une grande île centrale, et le lac de Croissy. Certains de ces plans d'eau sont reliés par des ruisseaux.

Les communications sont assurées par trois grands axes rayonnant à partir du rond-point de la République (qui est une ancienne étoile forestière) : au nord la route de Montesson (RD 311), au sud la route de Croissy (RD 121), au centre le boulevard Carnot (RD 186). Ce dernier qui relie le pont de Chatou au pont du Pecq constitue l'artère principale de la commune.
Le lac des Ibis
Le lac des Ibis

Sur le plan ferroviaire, Le Vésinet est desservi par deux stations du RER A : Le Vésinet-Centre et Le Vésinet-Le Pecq.

Ville du vésinet

commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. Le Vésinet est une commune résidentielle de l'ouest parisien, s'articulant autour de parcs, lacs et rivières artificielles, desservies par des artères vertes aux arbres plus que centenaires (quatre fleurs Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg Image:Ville fleurie.svg au concours des villes et villages fleuris en 2007.[1]).

Ses habitants sont appelés les Vésigondins.

Selon plusieurs palmarès, Le Vésinet est une des villes regroupant le plus d'expatriés et la plus chère d'Île-de-France avec un prix médian des maisons de 1 000 000 €[réf. nécessaire].

vendredi 16 mai 2008

Histoire des Yvelines

La création du département des Yvelines a été décidée par la loi du 10 juillet 1964, loi portant réorganisation de la région parisienne, qui a procédé à l'éclatement des anciens départements de Seine et Seine-et-Oise[1]. Le nouveau département couvre la partie ouest de la Seine-et-Oise, à savoir la presque totalité des arrondissements de Mantes-la-Jolie, Saint-Germain-en-Laye et Versailles, une grande partie de l'arrondissement de Rambouillet et une petite partie de l'arrondissement de Pontoise).

Le nouveau département a conservé du département de Seine-et-Oise, dont il est issu, le code départemental 78, son chef-lieu, Versailles et son blason. La date officielle de mise en œuvre de cette réforme a été fixée au 1er janvier 1968, date à laquelle est entré en fonction le nouveau conseil général élu en 1967. Le premier président du Conseil général fut Jean-Paul Palewski, député UDR de Saint-Germain-en-Laye[2].

L'année suivante, en 1969, les communes de Châteaufort et Toussus-le-Noble sont rattachées aux Yvelines au détriment de l'Essonne.

C'est le poète Jehan Despert qui est à l'origine du nom du département, s'inspirant du nom de l'ancienne forêt d'Yveline dont l'actuel massif forestier de Rambouillet est une relique. Charles de Gaulle souhaitait appeler le nouveau département « Versailles » , et « Val de Seine » avait également été proposé. Mais c'est le nom suggéré par Jehan Despert qui a été adopté par l'Assemblée Nationale en 1968, sur proposition de Jean-Paul Palewski.
Le nom d’Yvelines aurait pour origine étymologique le mot celtique ioline qui signifie « abondant en eau ».

Le territoire actuel des Yvelines est peuplé depuis les temps préhistoriques. De nombreux vestiges préhistoriques ont été retrouvé, depuis le paléolithique ancien jusqu'à l'âge du fer. On peut encore voir, surtout dans le nord du département les restes de monuments mégalithiques du Néolithique. La période gauloise, au cours de laquelle la région se trouvait dans le domaine des Carnutes, a laissé peu de vestiges, le site le plus remarquable étant le sanctuaire de Bennecourt qui a subsisté jusqu'à l'époque gallo-romaine.

De l'époque gallo-romaine on a pu reconnaître plusieurs sites, dont celui de Diodurum (près de Pontchartrain qui se trouvait au croisement de deux importantes voies romaines ainsi que plusieurs villae, notamment à Richebourg, Limetz-Villez et aux Mesnuls (La Millière), et un sanctuaire dédié au dieu Mithra à Septeuil.

De l'époque mérovingienne, on a retrouvé de nombreuses nécropoles, dont la plus importante se trouve à Vicq au centre du département. La présence de croix dans les sépultures atteste de la christianisation du territoire entre le IVe et le VIIIe siècle.